Dans le cadre du projet européen ASTRATE (Assessment, STrategy And Risk Reduction for Tsunamis in Europe), le CNRS présente un film de prévention du risque tsunami à Nice "Un Tsunami à Nice, vraiment ?" avec la participation de Damienne Provitolo et Christophe Larroque.
Réalisation Gabriel Haurillon et Fanny Moulin // Yokwé Films pour le CNRS // 2017
Le cycle sismique est classiquement présenté comme une alternance entre une phase inter-sismique, au cours de laquelle les contraintes tectoniques sur les failles augmentent, suivie d’une brève phase co-sismique, dans laquelle un séisme important relâche ces contraintes accumulées.
Ces dernières années, des études paléosismologiques ont au contraire mis en évidence sur plusieurs failles, de très longues phases inter-sismiques dont le relâchement conduit à l’occurrence d’événements sismiques multiples, ce qui a fait émerger la notion de « supercycle ».
L’Ifremer, le CNRS, l’Université de Nice Sophia Antipolis (UNS), l’Observatoire de la Côte d¹Azur (OCA) et l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) viennent de mettre en service un observatoire sous-marin au large de Nice.
Cet observatoire vient à point nommé renforcer l’infrastructure de recherche EMSO-France, contribution nationale au tout nouveau ERIC EMSO, établi à Rome le 29 septembre dernier (ERIC : European Research Infrastructure Consortium).
Les méga-séismes (de magnitude supérieure à 8,5) se produisent très majoritairement sur les failles de subduction, là où une plaque tectonique passe sous une autre plaque.
Mais ils ne semblent pas se produire avec la même probabilité tout le long de ces zones.
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