L’équipe internationale de chercheurs en charge de la mission Juno de la NASA, dont fait partie Tristan Guillot, directeur de recherche CNRS au Laboratoire Lagrange (Observatoire de la Côte d’Azur, Université Côte d’Azur, CNRS) et co-investigateur de la mission, vient de révéler pour la première fois une vue 3D de l’atmosphère de Jupiter.
Grâce au Very Large Telescope de l’Observatoire Européen Austral (VLT de l’ESO) installé au Chili, des astronomes, dont Benoît Carry, astronome adjoint au laboratoire Lagrange (CNRS-UCA-OCA), ont acquis les images de 42 des objets les plus proéminents de la ceinture d’astéroïdes située entre Mars et Jupiter. Cet échantillon d’astéroïdes est le plus étendu et le mieux résolu dont nous disposions à ce jour. Les observations révèlent une grande diversité de formes particulières, s’étendant de la sphère classique à l’os de chien, et permettent aux astronomes de retracer l’origine géographique des astéroïdes au sein de notre Système Solaire.
La mission OSIRIS-REx de la NASA est partie à la découverte de l’astéroïde Bennu pour en récolter des échantillons en octobre 2020. Cette aventure spatiale a offert son lot de surprise aux scientifiques et leur a permis de mieux connaître ces petits corps du système solaire. En effet, grâce aux données récoltées par la mission, une équipe dirigée par des chercheurs de l'Université d'Arizona et du Laboratoire Joseph-Louis Lagrange (CNRS-Université Côte d'Azur-OCA) a conclu que les astéroïdes avec des roches très poreuses comme Bennu ne sont pas recouvert de particules fines (le régolithe) comme cela était attendu jusqu’à présent. Tel est le sujet d’un article paru dans Nature le 6 octobre 2021.
Après les premières tentatives, à la fin du XVIIIe siècle des formulations variationnelles de Lagrange pour les fluides en mouvement, les travaux de Hamilton et de Jacobi se concentrèrent au début du XIXe siècle sur la mécanique des masses ponctuelles. Clebsch, un membre l’école de Jacobi, introduisit une formulation multidimensionnelle pour passer aux fluides continus. Ces travaux, publiés en 1857 et 1859 en allemand n'ont jamais été traduits, malgré leur importance. La première traduction en anglais de ces travaux a été effectuée par U. Frisch et G. Grimberg (PEMAT-UFRJ, Rio, Brésil), un visiteur fréquent de notre laboratoire, avec l’aide d’un collègue américan, D. Delphenich. Les traductions sont disponibles grâce à SpringerNature, aux liens 1857 et 1859. D’autre part, G. Grimberg et E. Tassi ont analysé en détail les relations entre le travail de Clebsch et les nombreux travaux postérieurs en mécanique des fluides et en magnétohydrodynamique. Le travail de traduction et de commentaire, commencé il y a quatre ans et maintenant publié, est raconté ici.
Les spectres stellaires collectés par l’instrument RVS de Gaia contiennent une foison d’informations sur les propriétés des étoiles de la Voie Lactée. Cette animation, mise en avant sur le site web de l'ESA, illustre la diversité des spectres observés et notamment la présence de diverses absorptions (appelées raies) atomiques et moléculaires.
Les « mushballs », des grêlons géants et gluants fabriqués à partir d'un mélange d'ammoniac et d'eau, pourraient être à l'origine d'une anomalie atmosphérique sur Neptune et Uranus. Anomalie qui laisse les scientifiques perplexes. Une étude présentée par Tristan Guillot, directeur de recherche CNRS, laboratoire Lagrange (CNRS-UCA-OCA) au congrès scientifique Europlanet (EPSC) 2021 montre que les « mushballs » pourraient être très efficaces pour transporter l'ammoniac dans les profondeurs de l'atmosphère des géantes de glace, cachant le gaz sous des nuages opaques.
Like many other galaxies, our home galaxy, the Milky Way, is characterised by large-scale spiral arms. However, our Solar System is embedded in the Galactic disc, making the large-scale mapping of the Galaxy a quite difficult task. As a consequence, there is currently no consensus about their properties. For example, we don't know exactly how many spiral arms are present in the Galactic disc, or where exactly they are located.
Soutenu en France par le CNRS, l’Observatoire de Paris – PSL et l’Observatoire de la Côte d’Azur, le spectrographe WEAVE est arrivé à destination aux Canaries. Ce nouvel instrument répondra aux besoins de la communauté astronomique qui se dote ici d'un outil plus efficace pour observer l’Univers. Les tests de ses composants ont confirmé l’excellence de ses capacités et il devrait commencer à observer le ciel en octobre 2021.
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