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Une inspection des données des magnétomètres localisés près des deux antennes LIGO (séparées de 7000 km aux USA) et Virgo (en Italie) révèle des variations simultannées au-dessus de 100 Hz, causées par des éclairs tombant à des milliers de kilomètres (aussi observés par les détecteurs du projet WERA en Pologne). Les auteurs de l'article montrent que ces effets devront être pris en compte dans le design des futures antennes. Les signaux laissés par ces éclairs pourraient sinon mimer des signaux d'ondes gravitationnelles comme ceux du bruit de fond cosmologique. Selon eux, l'alternance jour-nuit et les variations saisonnières des orages pourraient être utiles pour distinguer ces signaux dans les données produites par les antennes gravitationnelles.
An investigation of magnetometer data from the two Advanced LIGO (separated by 7000 km, USA)) and Advanced Virgo (Italy) gravitational wave (GW) detectors reveals simultaneous magnetic field variations above 100 Hz due to lightning strikes thousands of kilometers away from the detectors (also seen by the WERA project detectors). The authors point out that these effects will have to be taken into account when designing future GW detectors to reduce the impact of lightning on the measurements : they could otherwise mimic, by complex mechanisms, very interesting astrophysical signals such as the cosmic background of GW. According to them, diurnal and seasonal weather activity may be useful to distinguish GW from lightning induced signals in detector measurements. https://arxiv.org/abs/2209.00284